La révolution industrielle et la production de masse :

A partir de 1760, la Révolution industrielle change les codes de la production. L’on transite d’une production artisanale, en petite série, à une production d’un même bien en grande série. Sur le continent Américain, aux Etats-Unis, il y a un siècle, Henry Ford crée la première chaîne de montage pour produire en masse la Ford T, ce qui réduit les délais et surtout les frais de conception. Le design n’est encore que secondaire. Les bureaux les plus design au monde (Red Bull, Google, Facebook) verront le jour des siècles plus tard.

Les avant-gardes et le fonctionnalisme :

Au début du 20ème siècle, l’objet industriel est en opposition avec l’objet décoratif, ce dernier est vu comme vulgaire. La machine donne la possibilité de crée tous les motifs et styles possibles et forcément l’aspect esthétique en est délaissée. Dans les années 1920, on voit l’apparition de style comme le cubisme ou encore le futurisme. A la fin des années 20, la forme des objets sera définie par l’aspect économique, technique et fonctionnel.

Nouveaux matériaux, nouvelles formes puis objet culturel :

Après la deuxième guerre mondiale, les matériaux, les habitudes et les technologies évoluent et une tendance générale s’observe : tout se miniaturise. Les objets de la vie de tous les jours ont de plus en plus des formes originales et diversifiées. Dans les années 60, les mouvements contestataires rejettent le produit standard et veulent du changement. C’est le temps de l’anticonformisme avec dans les années suivantes (70/80), l’apparition du nouveau design, venant tout droit d’Italie. L’objet culturel y est mis en avant.

Le design de demain :

Avec l’apparition des outils comme la conception et la fabrication par ordinateur, de nouvelles voies s’offrent aux designers. En tout cas, les nouvelles technologies permettent à l’imagination et la créativité de s’exprimer entièrement. Enfin, design et protection de l’environnement sont également de plus en plus liés.